Il n’y a rien de plus ennuyeux, creux et prétentieux que les classements. Avant on faisait un classement annuel des meilleurs albums / maxis / titres (quand on retombe sur des top-lists de 2001 par exemple, on pouffe de rire quand on voit comment ont évolué certains disques), maintenant ce sont des classements tous les six mois, et même tous les trimestres ! C’est n’importe quoi, certains disques peuvent paraitre géniaux et lasser très vite, d’autres ont besoin de temps pour émerger, et enfin il y a les disques “non-répertoriés” dont on ne s’aperçoit de leur présence que quelques mois, voir quelques années après leur sortie. Et puis classer les disques en mettant des numéros (le numéro 6 est moins bon que le numéro 2, mais pas forcément dans le même style), pfff ça fait branler dans le vide les journalistes / bl(o/a)gueurs qui se prennent pour des demiurges… Faut bien qu’ils s’occupent comme ils peuvent (et toujours en en faisant, de préférence, le moins possible).
Billet inspiré par un mail de Fact Magazine reçu aujourd’hui.