Une page se tourne pour le magazine Out Soon. Ce mensuel, pilier des musiques électroniques et de la culture club en Belgique depuis maintenant 16 ans, est malheureusement contraint de cesser ces activités.
“La scène du clubbing ayant évolué, le marché de la musique n’étant plus ce qu’il était sont les raisons qui poussent la société mère à laquelle appartient Out Soon à prendre cette décision.“
“Nous allons bien évidemment être encore présents dans le milieu d’une manière ou d’une autre et vous promettons de revenir très vite avec un projet intéressant“, précise le communiqué sans plus d’indications.
On se souvient il y a presque un an de l’arrêt de Trax dû à la banqueroute de son éditeur Cyber Press Publishing. L’équipe rédactionnelle avait su rebondir en créant de manière indépendante le magazine TSUGI. Espérons qu’il en soit de même pour les journalistes belges que l’on peut saluer pour leur travail accompli tout au long de ces années.
dur!
mais la presse disparait un peu à cause des blogs aussi IMHO :mrgreen: , qui sont une source d’information. on peut imaginer une sorte de future de la presse en B TO B avec de l’info à forte valeur ajoutée, mais la presse classique risque de crever inéluctablement à cause du web, le gratuit pub n’étant pas une solution à long terme… à suivre
Un problème qu’il est intéressant de souligner est le manque d’efforts rédactionnels des magazines musicaux français, pour être un peu plus brutal… on a souvent dans les mains des revues vides, vite montées et aussi vite lues (un Trax, un Tsugi, c’est 20 minutes de lecture et zou!), avec peu de contenu, beaucoup de leçons de hype et des tonnes de complaisance, des rédactions qui cherchent leur cible en hésitant entre le dernier truc à la mode et les derniers looks branchés, des maquettes pauvrissimes qui paraissent bien ternes qui ne donnent pas envie de s’immerger dans l’univers d’un magazine. Et des rédacteurs/graphistes certainement payés au lance-pierre, qd ils sont payés!
Alors est-ce que tout ceci est le résultat de moyens budgétaires réduits??? De visions rétrécies des rédactions en chef??? D’une désaffection chronique des annonceurs et des investisseurs qui aggrave la situation???
Toujours est-il qu’au final on se retrouve avec des magazines vendus en kiosque qui ne sont que des fanzines plus ou moins bien bricolés et qui font bien pâle figure face à la concurrence de magazines très bien structurés et riches de contenus qui se développent sur le web.