Boing Poum Tchak! est fier de vous présenter l’un des nouveaux collaborateurs qui interviendra bientôt en ses murs : Mathieu Guillien, enseignant en Histoire des Musiques Électroniques à l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle, responsable de deux mémoires sur la Techno de Detroit et Jeff Mills, et récemment auteur d’une thèse sur la Techno Minimale. Interviewé par le site intruders.tv il résume l’histoire de ce genre, ses origines, ses principaux acteurs, avant de dévoiler les conclusions de sa thèse. Mathieu est en plus un mec très cool, nous lui souhaitons donc la bienvenue parmi nous !
très intéressant
Passionnant! J’ai hâte de voir ici les premiers articles de Mathieu.
Y’a moyen d’assister en auditeur libre aux cours qu’il donne? Serait-il possible d’avoir son email pour lui demander? En tout cas merci beaucoup!
Bien intéressant, une belle synthèse ! j’aime beaucoup la partition de Bach à côté du EP Metroplex sur le piano. Il y a un mix qui illustre bien cette filiation musicale, c’est le “Grandfather paradox” de Ame, Dixon et Schwarz. http://www.residentadvisor.net/review-view.aspx?id=5946
une thèse d’état ?? avec nos impôts ?? c’est une blague ??
@nanmaioh Quel est ton problème exactement ? Tu veux appeler Jean-Pierre Pernaut pour qu’il dénonce ces abus ? Blague à part, je ne crois pas que Mathieu ait touché le moindre centime pour ses travaux…
J’avais tenté de le contacter après avoir vu sur la page wikipédia de “Techno de Détroit” qu’il existait une thèse de musicologie sur ce style.
J’ai hâte de lire ses prochaines contributions. Bien vu BPTchk ! ;-)
génial!
bonne idée
je vous mets une interview de robert hood qui va dans le même sens…..sa vision personnel…..le début de la techno…..la scène de détroit….le futur de la techno
sous titré en français 15min.
http://vimeo.com/8312594
énorme ce monsieur!!!!! que de phrases justes….
Sa vision sur la finalité de la techno est exclusivement positive. J’ai du mal à le croire, que ce soit aussi simple et expéditif.
L’ambiante n’est pas une impasse par exemple (La deep, pantha du prince, peuvent en être des évolutions). La techno n’est pas mature (Autechre le prouve par ses morceaux beat). Et puis il se la pète un peu avec son terme “pulsé”. Prudence.
Oh my god ! Un Jean Baudrillard de la techno mini-molle !
Accessoirement je plussoie Gros son et son post ci-dessus quand aux conclusions hatives (fausses ?) tirées. N’en déplaises à Robert Hood, parler d’avenir avec un style considéré en partie comme “grillé”,c’est parler un peu vite.
Salut amis critiques,
Alors hein bon déjà, en quelques minutes j’ai fait ce que j’ai pu, mais c’est aussi bien de faire ce qu’on peut que rien du tout. Comme ça, à coups de critiques constructives, on avance tous ensemble. Mon peu de réseau provincial m’empêche de regarder la vidéo (ça n’a pas été un exercice particulièrement évident pour moi et j’ai essayé d’éviter de la voir jusqu’ici), mais je suis certain de n’avoir à aucun moment présenté l’ambient comme une impasse (“ambient”, dixit Brian Eno, pas “ambiante”). Quand je parle d’impasses je fais référence (peut-être sans le préciser suffisamment) à certaines explorations savantes qui, volontairement déconnectées du rythme pulsé (envisageant dès lors le rythme comme l’organisation de flux), étaient, au regard de l’Histoire humaine (je paraphrase Steve Reich), de l’ordre de l’impasse, quand bien même riches d’enseignements (à suivre, dépasser, ou fuir).
Quant au terme “pulsé”, il a le simple avantage d’être synthétique, plus qu’une formule du genre “la musique sur laquelle on peut taper du pied”. Et puis avec un peu de recul, c’est tellement moins “pétant” que l’adjectif (?) “beat” (qu’on pourrait traduire par, euh, “pulsé”?), sans parler de la “deep” – mais au fait, la “profonde”… quoi? Du coup je ne suis pas sûr qu’on soit sur la même définition de “mature”, mais c’est plus la “finalité de la techno” qui m’interpelle; pour autant je ne crois pas avoir compris l’idée sous-jacente.
Pour répondre à l’album d’Autechre, malheureusement, pour les raisons énoncées ci-dessus, je ne peux pas revoir la vidéo du grand Robert, sans non plus être tout à fait sûr de savoir à qui vont les remarques. Taxer de “fausses” les conclusions, soit, mais autant préciser lesquelles, comme ça on peut envisager d’en discuter. Sinon là, sur la fin, c’est le style de Robert Hood qui serait grillé? Ne confondons pas la “minimale”, grillée depuis que l’expression existe (un peu comme la “deep” évidemment), et puis la techno minimale, qu’on qualifie de “minimale” parce qu’il fallait bien la distinguer, mais qui est simplement une voie de la musique électronique populaire de danse (ce n’est pas pompeux, c’est précis), vous savez, celle qui fait partie de l’Histoire de la Musique.
J’espère ne pas être trop sec, mais vos remarques ne sont guère humides.
Et sinon pour ce qui est auditeurs libres à tes cours, est-ce que tu sais si ce serait possible? Je sais que plusieurs personnes sont déjà intéressées. Merci d’avance!
Le cours s’adresse à des gens qui a priori ne connaissent pas la musique électronique, c’est donc probablement un peu redondant pour les connaisseurs. Ceci étant ce sera avec plaisir (programmons ça en pm pour l’année prochaine).