Très peu de choses à dire sur le tant attendu nouveau maxi de Sleeparchive, sinon que l’on peut le ranger directement dans le bac à disques étiqueté « classics ». Dix mois après Radio transmission, celui que l’on considère comme le Daniel Bell allemand (pour sa parenté historique à redessiner les limites de la techno-minimale) retrouve ses marques, ses atmosphères bleepy, ses effets micro-vintage-hightech ciselés, et bien-sûr ses beats old-school extrêmement rythmés. Après une cinquantaine de dates à écumer les clubs de la planète sur presque tous les continents depuis le début de l’année, il revient pour la sixième livraison de son label éponyme déjà légendaire : Hospital tracks, sur deux disques. Chers lecteurs et lectrices assidues de Boing Poum Tchak!, vous connaissez déjà le pourquoi du comment de ce titre. Pour ceux qui auraient raté l’épisode, petite piqûre de rappel : « Ca sera soit Papercup dans la veine du Radio transmission, (j’en ai quatre versions) ou alors Hospital tracks, un peu moins dance, plus bleepy. Il y a quelques mois j’ai passé une dizaine de jours à l’hôpital, et comme on s’y ennuie pas mal, j’ai composé des atmosphère plutôt noisy et bleep. Donc pour le prochain ce sera Papercup ou Hospital tracks. Nous verrons bien (rires) ». Nous connaissons donc le fin mot de l’histoire, voici le probable épilogue : je promets un avenir radieux à cette référence 06, et spécialement pour les titres Hospital 02, 03 et Null sekunden qui brouilleront définitivement les ondes psychosensorielles des danseurs devenus hyper-actifs, hypnotisés par ces univers abstraits, cycliques, précis, et… tout simplement uniques. Avec une pièce comme celle-là, les technophiles du monde entier ne sont pas près d’aller se coucher (sleep = dormir, sleeparchive… heu… ok d’accord c’est moi qui vais me coucher ;-). Bleep Blip : Yeahhhhh!!!
Hospital 02
Null sekunden
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