Référencé sur des prestigieux labels comme Playhouse, Perlon, ou Sonar Kollectiv, Michel Baumann (alias Jackmate) délivre depuis déjà huit ans avec son projet Soulphiction, une facette house minimale, infiltrée d’accents jazz, soul et funk. Petite biographie qui vous incitera à y jeter une oreille.
En 1987, Michel Baumann joue en tant que dj les premiers disques hip-hop à Stuttgart. Deux ans plus tard, alors qu’il travaille dans un magasin de disque, il entend les morceaux d’un genre nouveau, produit par des américains inconnus : Larry Heard et Lil’Louis. La house de Chicago vient d’entrer dans sa vie. A la même période il se met à la composition et fonde en 1992 un groupe hip-hop avec un ami. Mais pour ce qui est des productions techno il prend son temps, et ce n’est qu’en 1996 qu’il sort son premier maxi dans cette veine sous le pseudonyme Jackmate. Toujours tiraillé entre techno / house de Chicago et son penchant pour le hip-hop, la soul, le funk et le jazz, il décide de faire d’une pierre deux coups, et trouve le compromis idéal en mélangeant tous ces styles habillement avec Soulphiction dès 1998. La machine est lancée, et l’an 2000 voit naître le label Philpot qu’il monte avec un ami (en référence au véritable nom de la légende du Paradise Garage : Lawrence Philpot alias Larry Levan). Point d’orgue d’un parcours discret mais talentueux, il a sorti en début d’année State of Euphoria, un album à dominante groove et coloration deep-house qui regroupe les variations down-tempo de son travail avec Soulphiction. Une raison de plus pour venir l’apprécier en live dans les soutes du Batofar.
Initialement publié dans le Batofar magazine